Depuis décembre 1915, Joffre a pris unilatéralement la décision de retirer l’ensemble des forces françaises encore présentes sur la presqu’île de Gallipoli. Fin décembre il reste plus que la brigade coloniale de Fourcade et l’artillerie du CED. Pendant plus d’une semaine, les dernières forces françaises vont rembarquer au nez et à la barbe des Ottomans sans être vraiment gênés. Lire la suite →
Au hasard d’une rencontre avec un des lecteurs de ce blog, monsieur Xavier Orthlieb, je vous propose de découvrir une photo rare d’un chasseur d’Afrique qu’il a déniché sur la toile. Cette photo a été prise à Alexandrie le 14 juillet 1915. Lire la suite →
Comme vous l’avez certainement remarqué depuis la rentrée, je publie moins sur le blog, mais rassurez-vous c’était pour la bonne cause. Lire la suite →
Pour la première fois depuis le débarquement du mois d’avril, les unités installées dans la pointe sud de la péninsule ne participent pas directement à l’offensive principale. Leur action est là pour retenir les troupes ottomanes et drainer des réserves de von Sanders afin que les troupes de l’ANZAC et du 9ème corps de Stopford puissent réaliser une percée suite au débarquement britannique dans la baie de Souvla. Lire la suite →
Alors que la situation du C.E.O. devient de plus en plus dangereuse étant donné son exposition ininterrompue aux tirs de l’artillerie ottomane de la côte asiatique, le général Bailloud, qui a remplacé Gouraud, décide de poursuivre le « grignotage » des lignes turques en lançant une nouvelle opération sur le Kérévès Déré. Lire la suite →
La journée s’achève après une attaque du bataillon Poupart du 7ème Régiment Mixte Colonial sur la quadrilatère, vers 20h, alors qu’il visite les blessés à l’hôpital de campagne, le général Gouraud, commandant le C.E.O, est grièvement blessé.
Après le cuisant échec de l’attaque du 4 juin dans le secteur du Kévérès Déré, Gouraud décide de repartir à l’assaut uniquement dans ce secteur afin de concentrer toute l’artillerie alliée sur un seul point d’attaque et enfin rompre le front ottoman.
Après les deux premières tentatives pour prendre Krithia et franchir le Kévérès Déré, les franco-britanniques déclenchent une troisième offensive le 4 juin 1915 après un bombardement d’artillerie plus intense et plus précis que les fois précédentes. Cette offensive ne comporte aucune manœuvre. Il s’agit d’une poussée sur l’ensemble du front.
Après la dissolution du War Council, le nouveau comité dit des Dardanelles, présidé par Kitchener, se réunit le 28 mai pour examiner les options qui permettraient de sortir de ce qui est devenu le piège des Dardanelles.
Alors que la bataille s’enlise au sol, les avions de l’escadrille MF 98 T traquent les Ottomans loin derrière leurs lignes tandis que les équipages bricolent des bombes improvisées.
Alors que le C.E.O a reçu le renfort de sa deuxième division, les effectifs coincés dans l’isthme s’élèvent à plus de 20 000 h côté français. L’organisation du quotidien et de l’arrière-front est aussi un révélateur des misères et des vicissitudes endurées par les poilus d’Orient.
Après les attaques infructueuses du début du mois sur Krithia et le Kévérès Déré, le général Gouraud ordonne dès le 16 mai une rectification du front des unités françaises afin d’harmoniser le secteur qu’elles défendent. Parmi les mouvements à exécuter, Gouraud prescrit l’attaque des abords la redoute « Bouchet » située à l’extrême gauche du dispositif du C.E.O. Cette position occupée depuis le 9 mai forme un saillant difficile à défendre dans la ligne française.
Suite à sa nomination quelques semaines auparavant, le général Gouraud débarque aux Dardanelles pour succéder au général d’Amade à la tête du Corps Expéditionnaire d’Orient. Comme d’Amade, Gouraud est un officier formé au rythme de la construction de l’Empire colonial français, mais à l’inverse de son prédécesseur il jouit du très bonne réputation au sein de l’Armée.
Alors que les Alliés viennent d’essuyer un nouveau revers avec l’échec de la deuxième bataille de Krithia, les Ottomans décident d’attaquer la flotte franco-britannique. Ils décident notamment d’attaquer les navires qui soutiennent les assauts du C.E.O à l’embouchure du Kérévès Déré.
Comme les Britanniques, le C.E.O. bénéficie du soutien de l’aviation naissante pour mener à bien sa mission. Si les avions britanniques sont présents depuis le début de la campagne navale, les avions français ne débarquent à Ténédos que le 6 mai 1915. Lire la suite →
Comme prévu le 7 mai au soir, l’offensive alliée reprend le 8 mai pour tenter, enfin, de conquérir Krithia et l’Achi Baba pour les Britanniques, et pour les Français de consolider leur emprise sur la cote 300 et bien sûr franchir le Kérévès Déré.
Dès 6 heures du matin, le général d’Amade ordonne au général Bailloud de reprendre l’attaque avec le 8ème Régiment Mixte Colonial et de régler le débarquement du dernier bataillon du 7ème. Comme la veille les hommes emportent 200 cartouches et des vivres. Le 8ème Régiment Mixte Colonial doit opérer avec les 4 bataillons de la 1ère Division du C.E.O. installés en première ligne.
Lundi 4 mai 2015, à 14h, la classe de Défense et de sécurité globale du collège Elsa Triolet de Vénissieux a présenté officiellement son jeu de société, intitulé « Gallipoli 1915 », sur les combats des Dardanelles aux autorités militaires et à celles de l’Education Nationale.
Encadrés par M. Pierre Piejak-Milko, leur professeur d’Histoire, 22 collégiens de niveau 5e du collège Elsa Triolet de Vénissieux ont créé leur 2e jeu de stratégie de la série « La Grande Guerre » après un 1er volet l’an dernier retraçant les combats de 1917.
Le 6 mai à 11 heures, suivants les instructions données la veille par le général d’Amade, l’artillerie française ouvre le feu. La section de canons de 120 long tire sur l’artillerie turque sur la péninsule tandis que les 155 L qui viennent de débarquer visent les batteries d’In Tépé sur la rive asiatique. La flotte démarre le bombardement du ravin du Kérévès.