Mediterranean Expeditionary Force (M.E.F.)

En parallèle à la création du Corps Expéditionnaire d’Orient, nos alliés britanniques ont eux aussi mis sur pied un corps expéditionnaire en vue d’un débarquement dans la presqu’île de Gallipoli. Beaucoup plus puissant que son homologue français, voici sa composition au moment de sa création en mars 1915.

Après de longues et difficiles tractations avec Lord Kitchener, Ministre de la Guerre, le commandant de la M.E.F, Sir Ian Hamilton rassemble une force conséquente forte de deux divisions d’infanterie d’élite : la 29th Division et la Royal Naval Division et de l’ANZAC (Australian and New Zealand Army Corps), lui aussi considéré comme une très bonne unité composée d’engagés volontaires sous les ordres de l’énergique général Birdwood. L’ensemble de ces unités représente environ 60 000 hommes, soit trois fois plus que les forces françaises initialement engagées dans le C.E.O.

Sir Ian Hamilton, commandant le M.E.F.

Sir Ian Hamilton, commandant le M.E.F.

L’ANZAC est fort de la Australian 1st  Division et de la New Zealand and Australian Division qui compte une brigade originaire de chaque pays.

La concentration des unités de la M.E.F s’effectue tout au long du mois de mars 1915 à Alexandrie. Les Britanniques seront finalement rejoints par le C.E.O, lorsqu’il apparaîtra que le port de Lemnos ne peut pas accueillir l’ensemble des troupes alliées.

Pour soutenir les troupes au sol, le M.E.F peut compter sur le soutien aérien du No 3 Squadron du Royal Navy Air Service aux ordres du Commander Charles Samson basé à Tenedos (île de la mer Égée). La mission des aviateurs consistera notamment à prendre des clichés (environ 700) des futures plages de débarquement ainsi que des défenses côtières ottomanes. Au cours des combats, les avions dirigeront le tir de soutien des navires et mèneront également des attaques au sol.

Comme pour le C.E.O, nous reviendrons en détail dans nos prochains articles sur chacune des unités composants la M.E.F.

SYLVAIN FERREIRA